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14 mai 2008

Formule de Drake

La formule de Drake.

Voici un article bien scientifique, mais cependant captivant concernant les spéculations d’une prise de contact avec une vie intelligente extraterrestre.

Petite introduction :

En 1961 au mois de Novembre, lors d’une réunion au National Radio Astronomy Observatory en Virginie l’astronome Frank Drake (fondateur de l’OZMA, programme de recherche de signaux radio extraterrestre, nommée ainsi en rapport au pays d’Oz des comptes de fées réputé pour être inaccessible.) propose une formule pour calculer le nombre probable  de civilisations extraterrestres intelligentes capable de communiquer :

N =R* Xfp Xne Xfl Xfi Xfc XL.

Développons un peu :

N étant le nombre de civilisations extraterrestres dans la galaxie émettant des signaux radio capables d’être captés par nos radiotélescopes. R est le taux de formation d’étoile par an dans notre galaxie, fp est  la fraction d’étoiles ayant un système planétaire, ne, le nombre de planètes et de satellites possédant les conditions nécessaires au développement de la vie ; fl, la fraction de ces planètes ou la vie s’est effectivement développée ; fi, la fraction de ces mondes ou cette vie a aboutie à la formation d’une vie intelligente ; fe, la fraction de ces planètes où cette intelligence est capable de communiquer dans l’espace et intéressée de le faire et L la durée de vie moyenne d’existence de ces civilisations évoluées. Cette formule permet de découper les questions fondamentales en une suite de facteurs qui permettent d’affiner et de s’approcher d’un résultat plausible.

Le taux R* est approximativement connu. En effet chaque année une quantité de gaz équivalente à la masse de notre soleil se transforme en étoile. En général ses formations sont largement inférieures à notre soleil, il n’est pas donc exclu qu’environ une dizaine d’astres naissent chacune de nos années. Au 30 avril 2007 on comptait 230 systèmes multiples dont 10% des étoiles seraient accompagnées d’au moins une planète.

Attention explication de la formule, c’est un peu compliqué et un peu long alors accrochez-vous :

Admettons que la valeur fp soit de 0,1. L’estimation du nombre ne de planètes propices à la vie dans chaque système est liée à l’accroissement du nombre de planètes extrasolaires détectées. Les étoiles de type solaire constituent environ 80% des astres de notre galaxie, admettons que chacune est accompagnée au moins d’une planète éventuellement habitable, on peut proposer ne =1. Sur toutes les planètes détectées autour d’une étoile 10% environ sont situées dans la zone d’habitabilité (ni trop loin ni trop près du soleil). Pour le notre ne = 1 ( La Terre). Il n’est cependant pas exclu qu’il y ait eu de la vie sur Mars.

La quantité fl maintenant, qui je le rappelle est la fraction des mondes en question où la vie s’est effectivement développée. C’est un peu plus compliqué. La majorité des mondes détectés dans la zone d’habitabilité sont des planètes gazeuses et donc peu propices au développement d’une vie intelligente telle que nous l’entendons. Ce qui n’exclut pas la présence de satellites telluriques où aurait pu se développer la vie autour de ces mondes gazeux. Selon cette hypothèse l’indice fl est donc proche de 1 ; explication :

En terme de pourcentage si on considère que la Terre est la seule dans notre système, cette valeur est de 25%. Si le vivant est détecté sur Mars également, cette fraction passe à 50%. Si c’est aussi le cas sur Titan ( le plus gros satellite de Saturne) et Europe (satellite de Jupiter connu pour sa croûte de glace d’eau.) la probabilité passe alors à 75 puis à 100%.  N’ayant aucune certitude, ni forme de preuve sur Titan et Europe nous partirons du postulat  qu’il y a de la vie sur Mars (même sous une forme très primitive). Nous avons donc fl = 0,5 (pour 50%).

Continuons. Si la spéculation mathématique et l’interrogation sur la vie extraterrestre a pris largement le pas sur le mysticisme sacré dont faisaient preuve nos ancêtres, on peut considérer qu’il en est de même pour la majorité des civilisations. Donc fc = 1.

Pour finir. Il y a maintenant près d’un siècle que nous savons utiliser les ondes électromagnétiques pour communiquer. Nous avons donc une valeur L  d’au moins L = 100 ans. Ce chiffre est en augmentation en tenant compte cependant de notre potentiel d’autodestruction.

Selon les calculs de Drake on en arrive à un résultat de N= 50. Soit 49civilisations ( en dehors des terriens) éventuellement repérables et susceptibles de nous contacter ou d’essayer.

Attention ! Notons quand même que N peut varier d’une façon considérable suivant les postulats de départ que l’on choisi. La formule de Drake offre cependant des pistes et des ouvertures à bon nombres de conjectures.

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Commentaires
D
ouais eh bien si seulement il ne pouvait y avoir que ce petit nombre, les parties de ogame seraient paisibles!!! <br /> plus sérieusement, c'est tout à fait vertigineux d'imaginer d'éventuels contacts potentiels avec un si grand nombre d'espèces!
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