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La Mutante.
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12 janvier 2007

Vermine

vermine

La vermine comme un remède...
A la façon d'un organisme dont les défence s'activent pour luter contre une menace virale, la Terre se met à réagir, naturellement, instinctivement, à la précence de l'Homme technologique sur son corps. Les premiers soubresauts prennent la forme de fléaux naturels, tout d'abord isolés, puis nombreux, plus violents, plus réguliers. Le climat se dérègle et partout la nature semble devenue folle. L'Homme assiste à ces phénomènes sans jamais les comprendre, simple spectateur des remous de la surface. Mais dans les profondeurs, le véritable fléau s'éveille.

Pour combattre l'Homme, les anticorps les plus appropriés sont également les plus insidieux. Insectes, araignées, rats, moustiques, cafards, propagateurs de germes, parasites des corps chauds, nuisibles rampants aux glandes empoisonnées. Les créatures prolifèrent, les nuisibles se répendent, les venins gagnent en virulence et toute cette vermine que l'homme s'efforce de détruire, au nom d'une conception de l'hygiène doublée d'une phobie séculaire, devient l'instrument de la réaction alergique de la Terre. Un instrument monstrueux, effrayant d'efficacité, et dont la meilleur arme est la peur qu'il inspire...


2001, 2002 :
Les prémices de la fièvre. Prolifération des microbes, mutation spécifique de certains venins, multiplication d'intoxications par la viande, l'eau et l'air dans les régions industrialisées. L'Homme redoute une écatombe virale.
Le climat achève de se dérégler, favorisant ainsi la propagation des parasites de sang.


2003, 2005 :
L'éveil de la vermine. Vagues d'épidémies, contaminations des troupeaux et apparition de nouveaux virus mortels propagés par les moustiques, les cafards et les mouches. Phobies généralisée des nuisibles, premières mutations des insectes et modifications comportementales de la vermine. La peur des insectes se transforme en véritable cauchemar.
Dans un contexte de conflits militaire et de phobie généralisée du terrorisme, les gouvernements européens se lancent dans de vaste campagnes de prévention afin d'endiguer les contaminations par déchets, crachats et utilisations des services publiques. Incapables de rassurer les populations, ils prennent des mesures civiques qui détournent un instant l'attention collective mais renforcent la paranoïa des usagers des transports en commun.
- USA : Les piqûres de moustiques font des centaines de morts.
- Grande Bretagne, France : La paranoïa s'empare des usagers des transport en commun.
-Amazonie : Des araignées pourvues de neurotoxines effraient les scientifiques.

2006, 2009 :
La menace ets planètaire. Découverte des mutations génétiques chez les insectes et première utilisation de la notion de "Vermine". Explosion des sectes, des mouvements néo-écologistes et des courrants terroristes radicaux. Premiers exodes, lancement des campagnes insecticides et formations des équipe de scientifiques d'urgence. Le chaos s'empare des consciences et des rues.
Le trafic des denrées périssable est frappé de contrôle draconiens qui se transforment rapidement en interdits purs et simples.
Les mort s'accumulent par dizaine de miliers, victimes des attentats, des épidémies, des guerres civiles, des exodes, de la contamination par l'eau, l'air et la nouriture, du SIDA et des piqûres d'insectes. Qu'un vaccin semble efficace et se sont dix nouvelles mutations qui apparaissent, plus meurtrières encore. Qu'un traitement insecticide fasse ses preuves, et se sont des rats, des araignées qui s'ataquent aux réserves alimentaires. Débordés par les crises, les gouvernement ne peuvent faire face à tous les foyers de paniques. Les états-unis ferment leurs frontières à toute immigration.La passion et la peur alimentent les mouvements contestataires : les sectes ivres de fin du monde et les courrants de pensée prônant le retour à l'état naturel. Les groupuscules écologistes se partagent l'actualité avec les faction terroristes.
En 2009 se forment les premier conseils spécialisés, composés de diplomates, de scientifiques et de militaires qui ont pour misson de superviser la lutte anti contamination. on commence les traitements chimiques massifs. Des secteurs entiers sont placés en quarantaine et abreuvés d'insecticide.

2010, 2012 :
L'ère des mutations. découverte de spremiers specimens monstrueux dans les égouts de New York. Mutations physique généralisée, accroissement de la taille et du comportemen,t de prédateur. intervention de l'armée, généralisation des exodes, crise économique mondiale, chute des institutions politiques. La folie de l'Homme accelère sa perte.
Dans les égouts de New York les corps d'une équipe d'intervention sont retrouvés déchiquetés. Quelques semaines plus tard, la découverte de rats long d'une cinquantaine de centimtre affole les médias du monde entier. D'autres spécimens géants font leur apparition autour du globe. Au corps cinq fois, dix fois plus gros que la normale.
Les militaire entre en croisade dans des villes hystérique s'abandonnant à la vermine. malgrès tous les moyens employés, les tentatives de maintenir un semblant de civilisation restent vaines et les égouts et les souterrains des grandes villes deviennt l'antre de vers grouillant etd e monstres gorgés des produits chimiques militaires.
Avec la necessité de vaincre la vermine, les gouvernement se lance dans des campagne frénétique de traitement insecticide. Ces armes bactériologique déciment des centaine de milliers de personnes sans qu'aucun organisme gouvernemental ne puisse intervenir.
- Espagne, Italie, Portugal : des nuées de criquets venues d'Afrique s'abattent sur les champs.
- Japon, Europe : des corps sont retrouvés dans les souterrains, déchiqueté par des rats.
- USA : rompent leurs accords d'aide humanitaire et bloquent leurs frontières.
- Les centres commerciaux et les réserves de carburant sont victimes de pillages.
- USA, Russie, France : les gouvernements votents l'intervention sanitaire de l'armée.
- Des convois de déchet radioactifs sont pris d'assaut par les troupe écoterroristes.
- Des alerte à l'Ebola font trembler les pays de l'Est.


2013, 2020 :
Le déclin de l'humanité; explosion des sociétés humaines, abandon des villes à la vermine, arrêt des activités de production et destruction massive des complex industriels. Formation des premières communautés de survivants, pertes des repères et instauration des règles de survie. L'Homme cède son royaume à la vermine.

2020, 2030 :
La nouvelle ère. Evolution des mentalités humaines, adaptation à la survie, mimétisme animal et dévelopement de l'instinct. Apparition de nouvelles communautés et première manisfestation de symbiose. Emergence de société insectes, destruction généralisée des sites industriels, appropriation du royaume humain par la vermine. L'espèce humaine reprend sa véritable place dans l'ecosystème...
Les mentalités évoluent au rythme de la vermine et de ses mutations. Devenus adulte les enfants du début du siècle n'auront connu que la peur et la fuite. On commence à comprendre cetains insectes et à apprendre à en éviter d'autres. Des tendences se distinguent au sein de la vermine et de nombreux humains se prennent à en appliquer certains pricipe à leur propre mode de survie. L'être humain devient un prédateur redoutable. Ceux encore trop attacher à l'hétique de l'ancienne égémonie, inspirent leur mode de vie de celui des fourmies ou des termites, pour former des base de communauté harmonieuse.

- Afrique du Sud, Europe de l'Est : des termitières se dressent dans les ruines des cités desertes.
- Europe de l'Est : des rumeurs font état de trafic d'organes et de sacrifice à la vermine.

2037:
En moins de quarante ans, la population humaine mondiale est passée de plus de cinq milliards d'êtres, à moins d'un milliard. Les principales causes de cette hécatombe sont les guerres humaines, les catastrophes naturelle et les épidémies propagées par l'Homme comme par la vermine. Guerres civiles, croisades religieuses, attentats terroristes et conflits armés dans les villes en proie au pillage, ont causé autant de pertes humaines que de dommages aux fondements des sociétés, tandis que les tempêtes, inondations, sècheresses estivales, détruisaient les habitations et les plantations. Dans ce contexte disloqué marqué par la disparition des actions gouvernementales et les débuts d'une survie individuelle, les déplacements de population n'ont fait qu'accentuer les échanges viraux et les conflits armés entre comunautés. L'hécatombe virale amorcée au début du siècle et alimenté par les moyens de transports modernes, a continué son lent travail de destruction.
Impuissant à contrôler les catastrophes en chaîne, les organes officiels ont disparu un à un, certains réduits à néant par des mouvements de colère et des attentats armés, d'autre vidés par une desertion massive et la désorganisation générale du pays. Privés de leur dirigeants et des corps de metier indispensable à leur cohésion, les pays et les villes ont perdu tout contrôle sur les populations et sont redevenus de simples sites géographiques, aux frontière naturelle évidentes. Chaque communauté possède sa propre autorité, sa zone d'influence excédant rarement quelques kilomettres, et seules quelques cités proches mènent encore quelques actions concertées qui évoquent un semblant de région ou d'état.
La quasi totalité des infrasctructures ayant été détruites, sabotée ou abandonées, il n'existe plus aucun support de communicion téléphonique, informatique ou audiovisuel, et seuls quelques antènes radios peuvent encore obtenir des informations distantes d'une centaine de kilometres seulement. Les mers et les océans constituent désormais des barrières infranchissables, tant pour les populations que pour l'information. La civilisation humaine a régressé à un niveau semblable à celui du Moyen Age, marqué par l'oralité, la rumeur et la durée des voyages.

La vermine, elle, est partout.

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